Présentation de Folie de la Louve

 


Un jour, une nuit. Un jour. Une nuit. Le temps passe. Trop vite. Une heure.. Quelques secondes.. Et des dizaines de minutes s'écroulent... Le temps est un fardeau, mais il peut être un cadeau. Le matin comme le soir changeait de couleur comme s'il changeait de costume. L'aube revêtait son ensemble rose et satiné, dans les teintes orangées de son ami le soleil tandis que le crépuscule assemblait ses plus beaux vêtements mordorés pour plaire à la lune, sa grande amie...  Je suis née à l'aube, ma mère est morte au crépuscule.

Doux rayon de soleil illuminait la surface clair de la rivière. Mes yeux venait de s'ouvrir sur le monde, certes petit mais magnifique. Quelques odeurs familières me rappelait qui j'était, un simple  chaton, et non un oiseau déployant ses ailes à la recherche de tous les océans du monde. Mes yeux se rouvrent encore et encore. J'ai chaud, j'ai froid, j'ai faim. Je vois celle qui paraît être ma mère. Des autres chatons sont déjà vers elle. Je veux pas que des autres chatons soient vers ma mère. C'est MA mère, pas la leur.

Je miaule mélancoliquement, et me roule en boule sur le sol. La journée passe, longue mais tellement belle. Sortie de ma tristesse, je m'était presque levée, envie d'aller saluer le monde, envie d'être saluer. Prisonnière de mes sentiments, j'avais vu ma mère et mon père qui nommaient mes frères et sœurs. Petit Aigle, pour le chaton  brun, Petite Moustache pour la blanche. Et moi? Mes parents avait oublié de me nommer, et m'avais oublié, moi, par la même occasion. Une fine goutte longea ma joue et tomba sur le sol en faisant un ploc sonore. Les yeux de tous se tournèrent vers moi, et je lus sur les yeux d'Aigle et de Moustache leur joie à me voir souffrir. À cet instant,ma mère fut morte pour moi et je détesta plus que tous ces deux morveux. J'appris en grandissant que j'était plus intelligente et plus apte au combat qu'eux.  

 
Son pelage court et soyeux n’a rien d’extraordinaire, ses yeux bleus sont tout à fait, si on peut le dire, ordinaires.
Pourtant, sa sombre silhouette n’inspire qu’un sentiment ; légèreté. Cette chatte de taille modeste a une manière de se mouvoir absolument différente des autres guerriers, elle maîtrise si bien chaque partie de son long corps qu’il peut parfois sembler uniquement constitué d’articulations. On peut le dire, elle est d’une souplesse fantastique, et c’est son meilleur atout. Elle est plutôt puissante, car elle maîtrise son corps à la perfection, et ce depuis qu’elle est chatonne. Elle a compris que la précision et la rapidité réunies son bien plus importante que la force des coups portés.
Quel est son secret ? On ne le saura jamais.

 
La Folle, comme le dit son nom, a un tempérament légèrement cinglée, dut à une déformation du cerveau. Elle a de la difficulté à suivre une conversation et elle peut parfois se parler tout seul.  En la regardant on a l'impression  que son corps ne lui appartient pas. Qu'elle ne se contrôle pas pourtant sa légèreté est impressionnante.  Du moin cela est de plus en plus rare elle apprend a ce calmer.

Indépendante avant tout. On ne me force à rien, et ça à toujours été ainsi. J'aime l'eau, c'est mon élément, et dormir sous la pluie n'à rien de dérangeant pour moi. On m'à appelé Petite Folle À votre avis Pourquoi ? J'aime mon nom. Étoile de la Folie , il me correspond. Je vis tranquille, et n'est pas agressive, je repousse toujours le combat, et n'attaque qu'en de rares occasions. Si on devait m'attribuer un défaut ? Ce serait le silence. Je ne parle pas beaucoup, estimant que je n'ai rien à dire. Je crois au clan des étoiles, et mon dieu est ma mère, à qui j'adresse des prières. Elle m'a tant manqué lorsque j'étais chaton. Je suis têtue, et sure de moi. J'aime marquer mon territoire en laissant une trace de mon passage autre que mon odeur, alors, je taillade les arbres de mes griffes, ce qui laisse trois traits fins qui découvrent l'écorce blanche ou bicolore des arbres. Je n'ai pas de peur particulière, donc, on peut dire que je suis courageuse. Pourtant, n'allez pas imaginer que je sauterais d'un arbre sans difficulté, c'est pas ça être courageux. On ne devient pas ami avec moi très facilement, il faut dire que je n'aide pas : communication minimum. Je me fie à mon instinct, que ce soit pour la chasse ou la guerre. Il m'est quotidien pour vivre, et je l'affûte le plus possible.