Sans les songes, la vie serait bien terne, sans espoir, la vie ne serait rien ... || Petite Étoile - 2 août

La veilleuse nocturne accompagnées des étoiles, ses filles, valsant sous la musique fredonnée par les insectes, musiciens célestes des dieux nocturnes. Une puissante bourrasque fit s’envoler les danseuses nocturnes, faisant cesser les frous-frous de leurs robes en mouvements. Seule une seule belle étoile demeura, s’accrochant à sa mère, tandis que le soleil commençait à inonder le monde de ses ardents rayons, pourtant bien faible encore.  Les lucioles, vaillants amis des astres brillants s’éloignèrent pour laisser place aux piaillements joyeux des oiseaux matinaux. Cependant un léger cri retentit  venant du camp du clan de l’Ombre. Une ombre se faufila jusqu’au buisson de ronces et déposa un petit paquet d’herbe devant une ombre féline. Cette dernière poussa un gémissement plaintif lorsqu’elle parvint à se redresser pour avaler les herbes amères. Une fois cela fait, elle se laissa glisser sur le flanc et ferma les yeux, haletante. D’entre ses fines cuisses coulait un filet de sang. Elle serra les crocs et gémit lorsque la dernière contraction arriva. Elle força sur ses yeux fermés et serra d’avantage ses crocs tandis que la vie s’échappait d’elle pour arriver dans un autre corps. Tout s’arrêta lorsqu’un gémissement plaintif s’échappa d’une petite boule de poils. La mère tourna vaguement la tête pour voir une première fois sa fille mais ce fut également la dernière. Sa flamme vitale s’éteint pour toujours. Ses yeux ne se fermèrent pas, ils devinrent vitreux en fixant la petite. Juste avant qu’elle ne s’éteigne, elle parvint, à prononcer, dans son dernier souffle :


La guérisseur s’approcha du corps sans vie de la guerrière et poussa un soupir de découragement. Il n’avait rien pu faire.  Un grand matou noir entra dans la pouponnière en passant à côté du soigneur. Il poussa un gémissement en voyant les yeux vitreux de la mère morte. Il laissa des larmes couler de ses joues et il lâcha un gémissement :


Il s’effondra sur le côté et fourra sa truffe dans le pelage de sa sœur. Il tourna ses yeux rougis par les pleurs vers la petite boule de poils qui s’agitait. Il l’attrapa par la peau du coup et entrepris de la lécher pour la réchauffer et la débarrasser du sang de sa mère. Le guérisseur murmura alors :


Le guerrier noir hocha alors la tête et se serra contre sa nièce.


La petite chatte, maintenant âgé de plusieurs semaines c’était levé pour rejoindre son oncle. Tête et oreilles basses. Elle soupira en voyant le regard incrédule de son oncle.


Le guerrier avala difficilement sa salive avant de donner un petit coup du bout du museau à la petite. Il frotta sa tête contre celle de sa nièce et ronronna doucement. Il lui lécha doucement la tête et lui murmura :


Sans comprendre, la petite marcha derrière son oncle qui passa la barrière qui formait l’entrée du camp. Il attendit qu’elle le rejoigne et qu’elle prenne position sur son flanc droit. Tous deux avancèrent dans le territoire. Le guerrier de jais montrait différente chose à la petite. Ils arrivèrent devant des lucioles, ils s’arrêtent alors et il la poussa doucement du bout du museau avant de miauler :


Du bout de la queue, il pointa la petite poitrine du chaton. Il fit signe à Petite Étoile de le suivre de nouveau. Ils reprirent donc leurs routes pour rentrer au camp. En chemin, il murmura :


Il ronronna, ils étaient à présent rentré au camp, le guerrier noir s’éloigna alors de la petite. Celle-ci miaula :


Le guerrier tourna la tête et hocha lentement cette dernière accompagnant ce geste d’un sourire. D’un pas lent, méditant sur ce qu’elle venait d’entendre, la petite pris le chemin de la pouponnière. Devant cette dernière, trois chatons, tous frères et sœurs, ou bien amis et amies, s’amusait. Elle les regarda un instant, pourquoi elle était seul ? Eux aussi pensaient qu’elle n’avait pas assassinée Chant Céleste ? Elle soupira et entra dans le buisson de ronces. Elle se coucha sur sa litière, éloignée de celle des autres. Un jour, elle aussi elle rejoindrait les étoiles ? Etaient-elles ses sœurs ? L’aimeraient-elles pour la mort du ciel ? Tant de questions sans aucunes réponses… Elle soupira une nouvelle fois et pausa sa tête sur ses pattes, fermant les yeux, attendant l’aube d’un nouveau jour.

CHAPITRE SECOND : Nouvelles larmes, perles de désespoirs

A présent, la petite avait atteint l’âge de trois lunes, elle sortit en trottinant de la pouponnière, ignorant les remarques et les moqueries de ses camarades, comme lui avait conseillées Soleil Noir. C’était d’ailleurs lui qu’elle était venu trouver. Elle ne se sentait bien qu’en sa compagnie. Son père, inconnu, avait été remplacé par ce chat, elle n’aimait que lui, son seul, parent, son seul ami. Celui-ci sourit en voyant arriver sa nièce. Il allait venir à sa rencontre quand le meneur et le lieutenant arrivèrent vers lui pour lui demander de patrouiller avec deux autres guerriers et un novice. La petite fit la moue en voyant le guerrier s’éloigner. Elle lui lécha cependant la joue avant qu’il ne disparaisse dans le territoire du clan de l’Ombre. La petite s’assit à l’ombre, dans la clairière, attendant impatiemment le retour de son oncle. D’abord enthousiasme, la queue battante, ravie de la belle journée. Puis le temps passa. Aucun signe du guerrier noir. La pluie commença peu à peu à tomber, éclatant en un orage. La petite courut se mettre à l’abri dans la pouponnière. Restant devant l’entrée prête à bondir sur son oncle dès qu’il rentrerait. Le temps passa encore et encore. La pluie devint plus violente. Puis, enfin les buissons marquant l’entrée du camp frissonnèrent, la nuit était presque tombée. Un grand sourire au lèvre, la petite bondit hors du buisson de ronce et courut pour accueillir les guerriers l’un deux passa, accompagné du novice, le second traina, et lorsqu’il arriva dans le camp, tous comprirent pourquoi. Dans sa gueule pendait le corps inerte du guerrier noirs. De nombreuses entailles se trouvaient sur les corps des autres matous. Le novice courut rejoindre le meneur pour lui expliquer la situation. Des larmes roulèrent des joues de la petite qui courut pour enfoncer sa truffe dans la fourrure de son oncle. Elle cria de désespoirs et laissa ses larmes se déverser sur la fourrure de Soleil Noir.

Comment allait-elle faire sans le soleil pour la guider ? Elle, petite étoiles, seule dans l’univers. Elle tenta de repenser aux paroles de son oncles : où qu’il soit, il veillerait sur elle. Elle se serra plus fort contre le guerrier sans vie. Un loup avait apparemment attaqué la patrouille. Soleil Noir avait protégé le jeune apprenti, se sacrifiant, mourant à la place du petit chat. Elle lui jeta un regard plein de haine. C’était de sa faute. C’est lui qui aurait dut mourir. Pas son oncle. Elle cracha sur lui lorsqu’il voulut s’approcher pour rendre un dernier hommage au mâle défunt. Jamais, jamais elle ne lui pardonnerait. Jamais. C’était lui le responsable, elle le détesterait toute sa vie. A jamais. Une reine dut l’arracher du corps froid pour pas qu’elle n’attrape froid à cause de la pluie. Elle hurla mais se laissa faire au bout d’un moment. Elle n’adressa plus la parole à qui que ce soit. Elle les détestait, tous autant qu’ils étaient. Ils n’auraient jamais dut envoyer le guerrier. C’était comme son père. Sa seule famille…

Etant un chaton, je ne pouvais guère faire plus long, je referais son histoire dans une fiche détaillées, où je mettrais ses évolutions, lorsqu'elle passera apprentie, puis guerrière =) Je tiens également à préciser, que la fin de l'histoire est à ce moment même, dans le présent actuel. Donc pour le moment, elle n'adresse plus la parole à personne, ce sera débloqué dans mon premier RP ♥