L'espérance est un emprunt fait au bonheur - ft. Amy.

« Feat. Coccinelle Sylvestre. »

Ici, au Quatre Chênes, il fait bon. L'odeur est agréable comparé au Chemin du Tonnerre. Le paysage d'arbres et de feuilles semble moins vide que le Territoire du Clan du Vent. La clairière semble plus grande qu'un camp. Le ciel était tout aussi merveilleux en cet après-midi. Bleu azuré, il était beaucoup plus magnifique que lorsqu'on le voyait grisâtre alors qu'il allait faire tomber sa satanée pluie. Cette dernière était insupportable. Elle vous gèle jusqu'aux os, quitte à vous faire mourir de froid. Et en plus de cela, elle s'arrête quand elle l'a décidé, comme si c'était elle la Reine. Mais elle se trompait. Au loin, les nuages noircissait le ciel. Ils étaient tout près, et bientôt, ils feront tomber leur reine sur tous les clans. Mais là n'était pas la question.

Un bruissement sortit Hymne du Faucon de ses pensées. Reniflant, elle découvrit l'odeur particulière de Petit Ébène. Elle soupira, se leva alors qu'elle était coucher en plein milieu de la clairière, et partit chercher son fils. Elle l'attrapa par la peau du coup alors qu'il était de l'autre côté du buisson. Il se débattit jusqu'à ce qu'elle le dépose enfin. Elle le fit rentrer au camp, il était tout penaud. Enfin, revenant sur ses pas, elle se remit à la même place, dans la même position. Désormais, les nuages régnaient au dessus de sa tête. Une première goutte tomba sur sa tête, puis deux, et enfin trois. La pluie torrentielle arriva rapidement. La mère chercha un abri. Elle eût la brillante idée d'aller sous le Grand Rocher. Elle coucha la tête sur ses pattes, attendant que tout s'arrête.

Mais ça n'en finissait pas. Mais un bruit plus fort que la pluie éveilla des soupçons dans sa tête. Elle se précipita vers le bruit. Elle pensait que son fils était être derrière, grelottant. Sauf que cette fois-ci, le cou était bien plus large et le chat bien plus lourd. Elle la tira et remarqua une femelle d'un clan adverse. Elle recula. Soudain, se souvenant qu'il pleuvait beaucoup, elle décida d'inviter la femelle dans son abri.

Lorsqu'elle fut sous la roche, elle demanda :

« Que fais-tu ici, jeune guerrière . »

« Feat. Coccinelle Sylvestre. »

« Je ... Hum, je me baladait et l'averse m'a surprise. Je suis Coccinelle Sylvestre. »

Je me baladait. se répéta Hymne du Faucon. D'accord, mais que faisait-elle à se balader par ici, dans les terres libres ? Bon, à vrai dire, la lieutenante faisait de même. La guerrière semblait jeune, très jeune. Et comme elle l'aurait fait avec une sœur si elle en avait eût une, elle l'aurait protégée.

Coccinelle Sylvestre. se dit la femelle aînée. En effet, c'était un joli nom pour une petite comme elle. Et même son nom reflétait sa personnalité. Elle avait l'air douce, attentionnée et si naïve. Si peu mature. Pourtant, le bras-droit savait que la chatte comprendrait un jour le sens de la vie. Elle n'a pas l'air d'être une véritable guerrière du Clan de l'Ombre.

En effet, Hymne du Faucon avait sentit bien évidemment son odeur même pendant la pluie et Coccinelle Sylvestre avait dû faire de même. Mais comme déjà pensé, être un chat du Clan de l'Ombre, c'est être méchant. Du moins, c'était la définition que se donnant la femelle du Vent. Ils étaient si redoutables mais en même temps, pas si invincibles. Ils étaient plutôt intimidant, oui c'était leur tactique.

« Je suis Hymne du Faucon, lieutenante du Clan du Vent. »

Celle qui venait de parler plongea des yeux dans ceux de l'autre femelle. D'habitude, ils avaient l'air intimidants, aujourd'hui, elle tentait de les rendre rassurant. Il déposa un coup de langue sut le front de la jeune guerrière.


« Décidément, le temps n'est pas décidé à s'arrêter. Il pleuvra pendant un bon moment. Que dirais-tu de discuter un peu ? »

En vérité, Hymne du Faucon avait l'impression que la pluie n'arrêterai jamais. La seule chose qu'elle trouva à faire, ce fut parler. Il était vrai sur parfois, la femelle eût l'envie soudaine de parler continuellement. En temps normal, elle était antisociale mais avec ce genre de chat face à elle, elle changea tout de suite de regard. Elle avait déposé celui d'une mère aimante. Or, elle n'était pas la sienne.

« Feat. Coccinelle Sylvestre. »

« La pluie déverse ses larmes sur la foret. On a tous verser des larmes au moins une fois, ce n'est pas une honte ... Je ... Désolée. Oui, pourquoi ne pas discuter un peu au lieu de s'entretuer comme l'auraient fait d'autres chats. »

Oui, la pluie était le déversement des larmes du ciel et du Clan des Étoiles. Mais, c'était ce qu'on lui avait raconté, c'était un conte d'ancien. Un mythe, une légende. Qui pourrait prouver sue c'était vrai. Qui, s'il est assez mature, aurait envie d'y croire ? Qui aurait la sagesse de nous dire la vérité ? Qui ? Personne. Telle était la pauvre réponse. On cherchait à tout savoir en se posant des questions. Et si ce n'était pas les bonnes ? S'il fallait plutôt se poser d'autres questions ? Si on a pas la réponse, ce doit être sûrement normal car on a pas à le savoir.

Lorsque Coccinelle Sylvestre employa le mot s'entretuer, la femelle en sourit. Hymne du Faucon s'avait reconnaître le bien du mal. Au début, non, elle n'y arrivait pas, ne savait pas. Mais à présent, si. Et la guerrière face à elle était de son côté. Le meilleur côté.

« Je suis un chat qui sait reconnaître le bien du mal. »

La pluie cessa enfin devant elle. Ce pourquoi elle s'était arrêtée de parler. Un soleil apparut suivit d'un arc-en-ciel majestueusement magnifique. Hymne du Faucon en resta presque bouche bée, car en moins de quelques temps, la pluie n'était plus, les nuages noirs s'enfuyaient au loin, sans le moindre lurluret du vent passant par là. La femelle décida de sortir de sa cachette.

« Aujourd'hui, les larmes ont cessées de couler rapidement comme tu devras le faire a chaque pleur. Il est temps de se quitter, Coccinelle Sylvestre, heureusement d'avoir fait ta rencontre ! »

La lieutenante partit du côté de son camp. En marchant dans la lande, elle repéra une petite boule noire frigorifiée. Elle hurla à la mort, son fil n'était plus de ce monde, mort de froid pendant que la pluie de tout à l'heure l'avait tué. Après les paroles qu'elle avait dites à la guerrière de l'Ombre. Elle se retint de pleurer plus. Elle prit l'animal dans la gueule et rentra au camp. Ce soir, les chats du Clan du Vent veillerait Petit Ébène, un chaton tant aimé par tout le monde.